Nous voilà à Bonaire, la première île hollandaise sur notre trajet.
Dès notre arrivée, les toits rouges donnent le ton, la vue de la capitale Kralendijk donne une ambiance très « à la Vermeer », le peintre à bord donne son avis !
Nous nous promenons en ville …
Paquets cadeaux …
Ou, suivant le goût de chacun …
Dîner en terrasse face à Steel-Band au mouillage pour la nuit, en centre ville, sur corps-mort obligatoire.
Il est interdit de jeter l’ancre où que ce soit autour de l’île, le reef est une réserve naturelle … C’est aussi une pompe à fric !
Nos voisins de table sont charmants !
BON PASKU, Joyeux Noël comme on dit ici à Bonaire,
Les tribulations du Père Noël vues par Martine :
JOURNAL DE BORD
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23 décembre 2008
Bon Pasku Bonaire HOLLANDE
10 décembre 2008
Les frégates Los Testigos VENEZUELA
Pendant que j’écris cet article, confortablement installée dans le carré et tapotant sur le clavier du MAC, je n’arrête pas d’admirer le vol plané des frégates, à travers le hublot panoramique, elles sont très nombreuses sur l’île inhabitée de Conejo, une des îles de Los Testigos.
L’Embellie est mouillé près de nous, avec Denise et Michel, nous avons mis pied à terre pour les voir de plus près, Pascal, lui, s’est enfoncé dans une végétation dense difficile à franchir, où le cactus ne le cède en rien aux arbustes épineux : il a pu nous ramener quelques photos « intimes », dont la qualité est certes encore à améliorer !
Nous ne sommes pas experts en oiseaux, mais nous avons pu remarquer que le couple de frégate se partage la surveillance du nid, le mâle est facile à reconnaître avec la magnifique poche rouge dont la nature l’a grâtifié à cette époque de l’année.
(jetez un coup d'oeil sur la photo du mois, bon OK c'est d'un goût exquis !)
A notre approche l’oiseau montre des signes d’inquiétude mais ne s’envole pas. Si par malheur le nid reste vide quelques instants, il est immédiatement pillé, d’autres frégates n’ayant pas encore construit le leur, profitent de l’aubaine et s’abattent les unes derrière les autres pour voler les petites branches qui composent cet édifice au sommet des arbres.
En quelques minutes il ne reste plus rien, et les œufs sont à terre cassés.
De près, la frégate n’a pas une tête fort sympathique, son long bec crochu à l’extrémité est pourtant parfaitement adapté à sa manière de s’alimenter : elle « cueille » sa nourriture à la surface de l’eau, jamais elle ne plonge sous l’eau comme le fou de bassan ou le pélican.
La frégate doit être frugale, on la voit rarement près de l’eau, au-dessus de Conejo, il y en a des milliers … Nous ne savons pas quelle est la frégate gallonée contrôleur aérien qui surveille ce trafic mais jamais une collision … Quoique nous ayons surpris des freinages intensifs avec ouverture brutale des flaps (écartement maximum de toutes les plumes de la queue).
Toute la journée elle plane, bec au vent, surveillant la mer, et là, avec ses presque deux mètres d’envergure, sans un battement d’aile, la frégate est majestueuse.
30 novembre 2008
Mises au point ... VENEZUELA
Le repos c’est le pied, mais à bord, nous n’oublions jamais que le bon fonctionnement du cata passe par un certains nombres de points clés que nous peaufinons méthodiquement.
L’informatique ! c’est devenu le nerf de la guerre …
pour éviter tout souci de virus et de contamination, nous avons à bord 2 ordinateurs (merci Michel pour ton aide précieuse) :
un PC sur lequel sont installés les programmes de navigation, routage, météo, marées ainsi que de très nombreuses cartes marines de différents types. Ce PC servira dorénavant de table à carte, il trace chaque jour le journal de bord technique, il est relié au GPS et bientôt à la centrale de bord du cata. Et faire se comprendre toutes ces P… de boîtes noires électroniques, c’est un vrai casse-tête pour le patron.
Notre traditionnel et bien aimé MAC, avec lequel nous gérons la vie courante et où nous traitons photos, vidéo et surtout la communication avec vous. Par réseau filaire ou wifi nous nous connectons environ deux fois par semaine dans un cyber-café ou par l’intermédiaire d’autres bateaux afin de récupérer nos mails, de répondre aux vôtres et de téléphoner dans le monde entier avec Skype.
Comme le MAC ignore Windows, il n’y a pas de virus.
De surcroît l’ensemble des données des 2 ordis est sauvegardé plusieurs fois par mois sur différents supports.
Ce jour là, Pascal est allé voir ce magnifique bateau au mouillage à côté de nous :
"Z'auriez pas la Wifi par hasard !"...
Un marin très "british" est venu à notre bord taper lui-même sur notre clavier, le mot de passe de son "boss", sympa ... Le précédent article du blog est parti du carré de Steel Band, via les radômes du superyacht mouillé à 300m, qui nous ont connectés direct sur le satellite … ! Vive la mouette voyageuse virtuelle … De plus 4h de plaisir et d'échanges avec les amis joints sur Skype ou sur leur tel fixe.
La photo :
Le petit numérique Canon Powershot A95 qui jusqu’à présent a travaillé très honorablement en fonction de ses possibilités, pour illustrer les articles de blog, se trouve humblement relégué au second plan (Martine se refuse à le laisser tomber !) depuis l’arrivée d’un Reflex numérique comme Jérôme en Australie. Lecture approfondie du mode d’emploi en cours !! Quelques petits ratages avec les frégates … (voir l’article suivant).
L’entretien en continu du cata :
Afin d’assurer la performance optimum du bateau, et surtout son autonomie, il faut mettre son nez partout et tout le temps ! Dans le collimateur ces jours-ci le joint « spy» (qui peut nous confirmer l’orthographe ?) de la pompe à eau du générateur. Pascal en cours de démontage est très GRRRRRRRRRRRRe.
Et pour le remontage, il y en a toujours de trop ou pas assez, allez donc y comprendre quelque chose … S’ensuit l’affûtage des flèches de fusil sous-marin et le lustrage des inox, avant de s’occuper de l’annexe qui fuit …
Mais pas de panique tout s’arrange, il suffit d’avoir les pièces de rechange, il y en à 200 Kg à bord de Steel-Band, mais rarement celle que l’on cherche. Alors on les fabrique sur les conseils du vieux baroudeur du bateau d’à côté!
Qui c’est qui disait qu’on pourrait s’ennuyer ?
Il est loin le temps ou l’on partait en vacances avec les copains sur des catas de location sans autonomie et où tout fonctionnait seulement le premier jour.
Ah j’avais oublié, en plus il faut faire les courses, le supermercado est juste en-dessous, à l'arrivage aujourd'hui très tôt, après une nuit de navigation (ce qui explique le survêtement ...) : un wahou de 19 kg !
Et cela nous rappelle la surprise d'Eric l'un des équipiers de la traversée de l'Atlantique, qui alors que nous en avions sorti un gros de l'eau, s'était exclamé : "WAHOU ! Qu'est que c'est que ce poisson !" Et bien : un wahoo, gros poisson pouvant atteindre 2,10 m, pour 40kg, de la famille des king mackrell, en bref un très gros maquereau genre prédateur de course de première catégorie !
15 novembre 2008
Retour à la nature VENEZUELA
Nous nous sommes au rhum !
Dès notre arrivée à l'aéroport, Doudou et Bertrand les amis français, installés ici à Porlamar, nous attendaient.
Toujours la même hospitalité et la même gentillesse, le rhum coca bien frais, face à la baie, sur la grande terrasse plantée de bougainvillées et autres plantes tropicales.
Nous n’avons pas encore quitté la civilisation.
Le bateau, lui est à l'eau !
Le réarmement du cata s'est opéré sous une chaleur écrasante, vérification générale, pose de l’anti-fouling.
Ne pas oublier de peindre sous les quilles, bien sûr : bateau suspendu en l'air dans le travelift, c'est le seul moment où il est possible de peindre la totalité du dessous de la quille, Pascal n'hésite pas malgré l'état du terrain.
Après le grutage, la mise à l’eau en douceur, et nous avons affaire à de vrais professionnels : on ne passe pas une patte de fou de bassan entre la coque et les bords de la fosse de grutage !
Retour à la nature à Blanquilla.
Pascal retrouve le souffle et plonge pour assurer les repas ... Frais le poisson ! Bien sûr.
NDLR : Pour l'avoir encore plus frais il faudrait le mordre à pleine dents et sous l'eau !
Nous voilà donc enfin à l'eau nous aussi ... Vent 20 noeuds établis, mer à 29°, un petit paradis !
Nous retrouvons la sérénité de cette île désertique, aux magnifiques plages de sable blanc, fréquentée par de très rares voiliers de passage, qui profitent du vent pour transformer les eaux turquoises en un spot de kite.
Tout va bien.
15 juin 2008
Nature VENEZUELA
15 mai 2008
Colère et désolation Montserrat ROYAUME UNI
Monserrat est une petite île au nord de la Guadeloupe, comme la plupart des îles de la Caraïbe, elle a son volcan, mais au jeu du hasard et de la vie, les habitants du sud de l’île ont tout perdu … même leur capitale Plymouth.
Pas de longs discours, la consultation de ce site est édifiante :
http://lave-belgique.skynetblogs.be/post/4404425/leruption-explosive-la-plus-longue-des-temps-
Steel-band est entré dans la zone d’exclusion, et a longé la côte à moins de 50 m, s‘avançant par moment dans les vapeurs du volcan toujours en activité, l’odeur de souffre est omniprésente. Devant nous se dressent le cratère éventré et les ruines de Plymouth, voilà ce que nous avons vu : un impressionnant désert minéral.
Le dôme de lave se reforme annonce le centre sismique d’observation, une nouvelle explosion éruptive est à prévoir.
01 mai 2008
Gagner la semaine d'Antigua Antigua
Antigua est une petite île au nord de la Guadeloupe qui organise depuis 41 ans la semaine d’Antigua, régates internationales de prestige et de haut niveau comparable à la Nioulargue à Saint Tropez.
Nous y avons assisté et les « ex-rosbeef » avec fair-play nous ont laissés parcourir les quais d’English Harbour, les mouillages de Falmouth Bay, les parcours sur la côte sud d’Antigua au milieu de tous les compétiteurs avec notre « petit » bateau.
Ne pouvant rester indifférents à une telle régate, nous vous donnons quelques conseils pour gagner l’édition 2009 à laquelle vous ne manquerez pas de vous inscrire :
Tout d’abord choisir son type de bateau,
puis bien choisir la carène,
fondamental bien choisir le cul,
mais aussi l’accastillage,
et pour vous personnellement, la barre.
Maintenant que vous avez le bateau, il faut bien choisir l’équipage, ne pas se tromper ni sur la qualité,
ni sur la quantité.
Bon ! Tout est prêt alors on va sur le parcours. Il s’agit de savoir prendre un départ correctement sous le vent en position favorable, à plus de 12 noeuds au près et à moins de 5 m de son concurrent qui a 10 équipiers de plus que vous avec un bateau de 100 Pieds (inutile de préciser que cela fait 33m).
Ou de coincer son concurrent sous spi à plus de 15 nœuds quand vous avez un Swan 60 pieds,
mais en aucun cas ne faire dans son froc… Quand on croise sur des bords opposés, Sojana, ketch surfant à plus de 17 noeuds.
Quel que soit votre classement, pour repartir le lendemain, il est absolument nécessaire d’avoir à disposition du petit personnel, dès votre arrivée à quai et durant toute la nuit, soit pour astiquer les verrins hydrauliques afin qu’ils fonctionnent au quart de seconde le lendemain, soit pour réparer les dégâts causés sur une ligne de départ par un barreur inconséquent, pourtant professionnel que vous avez payé à grands frais.
Si toutefois vous n’êtes pas compétent, ou que cela vous paraît beaucoup trop difficile, ou que vous n’avez pas les moyens pour le petit personnel, il vous reste encore un choix, c’est d’être spectateur avec une barcasse en fonction de votre compte en banque !
Et si tout cela reste une nébuleuse ésotérique ou que vous avez passé votre temps à « ramasser les bouées », il vous reste vos soirées et vos nuits pour aller vous bourrer la gueule et draguer.
A bon entendeur salut, à tous les fins régatiers qui se reconnaîtront …
Je m"appelle STEEL BAND et je suis
- Un beau voilier catamaran blanc
- J'ai 43 pieds, c'est pratique pour voyager, je suis épris de liberté. Avec mon capitaine, je peux vous emmener au bout du monde.