30 novembre 2008

Mises au point ... VENEZUELA

Le repos c’est le pied, mais à bord, nous n’oublions jamais que le bon fonctionnement du cata passe par un certains nombres de points clés que nous peaufinons méthodiquement.


L’informatique ! c’est devenu le nerf de la guerre …
pour éviter tout souci de virus et de contamination, nous avons à bord 2 ordinateurs (merci Michel pour ton aide précieuse) :
un PC sur lequel sont installés les programmes de navigation, routage, météo, marées ainsi que de très nombreuses cartes marines de différents types. Ce PC servira dorénavant de table à carte, il trace chaque jour le journal de bord technique, il est relié au GPS et bientôt à la centrale de bord du cata. Et faire se comprendre toutes ces P… de boîtes noires électroniques, c’est un vrai casse-tête pour le patron.


Notre traditionnel et bien aimé MAC, avec lequel nous gérons la vie courante et où nous traitons photos, vidéo et surtout la communication avec vous. Par réseau filaire ou wifi nous nous connectons environ deux fois par semaine dans un cyber-café ou par l’intermédiaire d’autres bateaux afin de récupérer nos mails, de répondre aux vôtres et de téléphoner dans le monde entier avec Skype.
Comme le MAC ignore Windows, il n’y a pas de virus.
De surcroît l’ensemble des données des 2 ordis est sauvegardé plusieurs fois par mois sur différents supports.



Ce jour là, Pascal est allé voir ce magnifique bateau au mouillage à côté de nous :
"Z'auriez pas la Wifi par hasard !"...
Un marin très "british" est venu à notre bord taper lui-même sur notre clavier, le mot de passe de son "boss", sympa ... Le précédent article du blog est parti du carré de Steel Band, via les radômes du superyacht mouillé à 300m, qui nous ont connectés direct sur le satellite … ! Vive la mouette voyageuse virtuelle … De plus 4h de plaisir et d'échanges avec les amis joints sur Skype ou sur leur tel fixe.


La photo :
Le petit numérique Canon Powershot A95 qui jusqu’à présent a travaillé très honorablement en fonction de ses possibilités, pour illustrer les articles de blog, se trouve humblement relégué au second plan (Martine se refuse à le laisser tomber !) depuis l’arrivée d’un Reflex numérique comme Jérôme en Australie. Lecture approfondie du mode d’emploi en cours !! Quelques petits ratages avec les frégates … (voir l’article suivant).


L’entretien en continu du cata :
Afin d’assurer la performance optimum du bateau, et surtout son autonomie, il faut mettre son nez partout et tout le temps ! Dans le collimateur ces jours-ci le joint « spy» (qui peut nous confirmer l’orthographe ?) de la pompe à eau du générateur. Pascal en cours de démontage est très GRRRRRRRRRRRRe.
Et pour le remontage, il y en a toujours de trop ou pas assez, allez donc y comprendre quelque chose … S’ensuit l’affûtage des flèches de fusil sous-marin et le lustrage des inox, avant de s’occuper de l’annexe qui fuit …
Mais pas de panique tout s’arrange, il suffit d’avoir les pièces de rechange, il y en à 200 Kg à bord de Steel-Band, mais rarement celle que l’on cherche. Alors on les fabrique sur les conseils du vieux baroudeur du bateau d’à côté!
Qui c’est qui disait qu’on pourrait s’ennuyer ?

Il est loin le temps ou l’on partait en vacances avec les copains sur des catas de location sans autonomie et où tout fonctionnait seulement le premier jour.

Ah j’avais oublié, en plus il faut faire les courses, le supermercado est juste en-dessous, à l'arrivage aujourd'hui très tôt, après une nuit de navigation (ce qui explique le survêtement ...) : un wahou de 19 kg !
Et cela nous rappelle la surprise d'Eric l'un des équipiers de la traversée de l'Atlantique, qui alors que nous en avions sorti un gros de l'eau, s'était exclamé : "WAHOU ! Qu'est que c'est que ce poisson !" Et bien : un wahoo, gros poisson pouvant atteindre 2,10 m, pour 40kg, de la famille des king mackrell, en bref un très gros maquereau genre prédateur de course de première catégorie !

15 novembre 2008

Retour à la nature VENEZUELA

Nous nous sommes au rhum !

Dès notre arrivée à l'aéroport, Doudou et Bertrand les amis français, installés ici à Porlamar, nous attendaient.
Toujours la même hospitalité et la même gentillesse, le rhum coca bien frais, face à la baie, sur la grande terrasse plantée de bougainvillées et autres plantes tropicales.
Nous n’avons pas encore quitté la civilisation.




Le bateau, lui est à l'eau !
Le réarmement du cata s'est opéré sous une chaleur écrasante, vérification générale, pose de l’anti-fouling.
Ne pas oublier de peindre sous les quilles, bien sûr : bateau suspendu en l'air dans le travelift, c'est le seul moment où il est possible de peindre la totalité du dessous de la quille, Pascal n'hésite pas malgré l'état du terrain.




Après le grutage, la mise à l’eau en douceur, et nous avons affaire à de vrais professionnels : on ne passe pas une patte de fou de bassan entre la coque et les bords de la fosse de grutage !


Retour à la nature à Blanquilla.

Pascal retrouve le souffle et plonge pour assurer les repas ... Frais le poisson ! Bien sûr.
NDLR : Pour l'avoir encore plus frais il faudrait le mordre à pleine dents et sous l'eau !
Nous voilà donc enfin à l'eau nous aussi ... Vent 20 noeuds établis, mer à 29°, un petit paradis !
Nous retrouvons la sérénité de cette île désertique, aux magnifiques plages de sable blanc, fréquentée par de très rares voiliers de passage, qui profitent du vent pour transformer les eaux turquoises en un spot de kite.
Tout va bien.






Je m"appelle STEEL BAND et je suis

Ma photo
J'ai 43 pieds, c'est pratique pour voyager, je suis épris de liberté. Avec mon capitaine, je peux vous emmener au bout du monde.