Havre de paix BELIZE

Pour vivre heureux, vivons cachés …

Un atoll au Belize : au loin la frange d’écume des vagues qui se jettent sur la barrière de corail, devant, les faibles profondeurs révélées par le soleil, c'est là que vivent cachées sous le sable les grandes raies, elles "s'envolent" devant nous sans crainte, et nous laissent les suivre, nous, mammifères bizarres qui avons besoin de cacher notre bouche dans un tube pour respirer, et nos pieds dans des triangles de plastique pour nager plus vite !
Sous le fouet d'une raie, caché, la tête en bas, un petit rémora ... Un conseil : si un jour, un rémora se fixe sur vous avec sa ventouse, surtout ne tirez pas : sortez de l'eau, il lâchera ...
On se raconte, de bateau à bateau, l'histoire de ce type qui s'est baigné sans maillot de bain et qui a tiré très fort le rémora fixé sur ses c... ! Messieurs ! Dans l'eau, Il faut CACHER ses c...


Certains l'ont compris avant nous : les lamantins vivent heureux, cachés dans les eaux vertes des mangroves.


Ils n'ont même pas appris à poser pour la photo !!


Les requins évoluent à 30 m de profondeur dans Blue Hole, phénomène inattendu, expliqué par l’effondrement d’une caverne souterraine dans l'atoll de Lighthouse Reef. Nous sommes très respectueux, nous n'allons surtout pas déranger les requins cachés de Blue Hole !


Les Cays, ces petites îles posées sur le corail, c'est un peu comme les poissons chirurgiens qui se regroupent en banc pour échapper aux prédateurs, c'est vrai çà ! Dans la masse, on passe mieux inaperçu ! Les îles, c'est pareil, leur nombre les préserve de la foule touristique !! Elles ont toutes un petit "resort" ou une guest-house pour amoureux, (de la nature ou en honey moon)








Devant nous, caché dans la végétation luxuriante, l'entrée du Rio Dulce au Guatemala.


Dans les arbres, invisibles, les oiseaux, les insectes, nous écoutons la musique du Rio.



Au détour d'un bras de végétation, il faut entrer dans une toute petite baie : une marina, quelques bateaux cachés à la vue des bateaux de passage.


Plus loin, nous apercevons d'autres marinas. Les pontons en bois serpentent discrètement dans la forêt.
Là, quelque part ... Steel-Band ... Sera caché.

Cités lacustres HONDURAS

Sur l’île de Guanaja, au Honduras, une minuscule bestiole a réussi un exploit au-delà de sa taille : obliger l’homme à se réfugier en mer, à une distance respectable de la terre, pour y construire sa maison.

La capitale de Guanaja est construite sur l’eau, on l’appelle la Petite Venise : Bonacca Key.




Construites sur une caye, les maisons sont surélevées sur pilotis.



La mer autour, les canaux à l’intérieur, les pontons en bois zigzaguent d’une maison à l’autre.





Le seul moyen de déplacement est le bateau, privé ou public, il est indispensable.






Le système s’est généralisé sur toutes les îles du Honduras.






Responsable : le sandfly, minuscule moustique, dont les attaques exaspérantes provoquent des démangeaisons incontrôlables, sous ce nom se cachent également les phlébotomes …

C’est une véritable calamité, mais il y a plus terrible encore : les cyclones dont la saison commence en juin et se termine en novembre. Mitch a réduit cette maison à un amas de buchettes.



Protégés par un nuage de « Off », anti Sandfly, nous mettons pieds à terre à Joy’s Caye, et préparons cet article de blog .