Galapagos EQUATEUR

Après plusieurs jours de traversée, aux premières lueurs d’un matin gris, les îles Galapagos se révèlent à nous dans leur sauvage beauté.





Petit déjeuner à bord nous longeons la côte de Isla San Salvador, paysages volcaniques aux couleurs exceptionnelles, roches rouges, contrastes forts de lave noire battue par l’écume blanche.





Depuis le cata nous voyons sur le sable des plages, les traces fraîches des tortues venues pondre dans la nuit.



Le soleil maintenant au zénith, Steel-Band au mouillage, nous nous apprêtons à mettre pied à terre et regrettons déjà de voir fuir les iguanes, les crabes rouges, les oiseaux et les otaries que nous apercevons sur la plage …

Et c’est l’incroyable miracle des Galapagos …
Comme ce bébé otarie dans la petite piscine naturelle laissée par la marée descendante, les animaux sauvages ne s’inquiètent pas à notre approche.
Voyez plutôt ces photos ou le téléobjectif n’a jamais été nécessaire.


















Nous avons marché sur les rochers le long de la grève, dans un paysage magnifique.






…. En totale illégalité ! Aux Galapagos les bateaux ne doivent être mouillés qu’au port, les déplacements individuels sont interdits, il faut payer très cher un guide pour se promener dans les parcs comme s’apprêtent à le faire les passagers de ce cruising ship, ou encore ceux d’un bateau du célèbre « National Géographique », mouillé à côté de nous.

Les Galapagos dépendent de l’Equateur qui préserve et monnaye cette manne céleste !
La protection de la nature sauvage : louable !
Mais que penser par exemple des multiples allers retours au moteur en zodiac pour permettre aux touristes de photographier trois orques épaulards venus près de la plage chasser l’otarie ?
Lucratif ! C’est un fameux supplément non prévu au forfait visite …





Ces allées venues sont tout de même moins écologiques que notre présence calme et silencieuse à l'heure de la tétée ...