Il doit être rarissime de voir une passe aussi calme, pas un souffle de vent, seul un léger courant vers l’océan, l’eau est cristalline et sous le cata, nous voyons les poissons évoluer face au courant.
Quel affront !
Le pêcheur est déjà opérationnel « sur zone » !
Mais très rapidement le voilà qui revient, à pied, c’est peu commun ça tout de même ! Un poisson fléché à la main et la flèche tordue !!!
A portée de voix, il m’explique que dès le premier coup de fusil, tous les prédateurs sont là, alertés par le poisson fléché qui saigne et qui crie « J’ai mal ».
Carangues, mérous comme ce gros « napoléon ».
Ou ces petits requins pointes blanches et pointes noires.
Moins anodin un petit requin gris agressif qui brutalement se trouve là, venu de nulle part et qui arrache de la flèche la première prise.
Tout ce petit monde s’énerve, les mouvements deviennent rapides et brusques, il est temps de sortir de l’eau …
Et d’assurer les prises au sec, là au moins personne ne se les disputera ! Zut alors !
En 10 minutes ces bernard-l’hermite, même pas vus jusque-là, s’agglutinent et commencent le festin.
Ah mais ça ! Sûrement pas !
Un seul invité est toléré … Les algues qui poussent sous la coque font son régal ! Vas-y mon vieux, bon appétit ! …
JOURNAL DE BORD
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20 juin 2010
Illogisme ! POLYNESIE FRANCAISE
10 juin 2010
Corail et cocos POLYNESIE FRANCAISE
Au cours de notre périple entre l’archipel des Gambier et Tahiti, du sud-est au nord-ouest, prenant pleinement conscience « sur le terrain » de l’immensité d’une petite partie de notre pays d’outre-mer, nous traversons l’archipel des TUAMOTU. Sur la carte une succession d’atolls, les plus grands avoisinent la surface d’un département français. Anneaux de corail, ouverts ou fermés, seule la présence d’une passe nous donne accès au lagon interne. En navigation, les atolls se voient très tardivement, à l’horizon au raz de l’océan, juste une mince bande verte (agrandissez la première photo et vous verrez … Nous on prend des jumelles), le point culminant : le haut des cocotiers. Une trouée parfois dans la cocoteraie permet d’apercevoir l’intérieur du lagon.
Le franchissement d’une passe n’est jamais anodin, ici, l’entrée de l’atoll d’Amanu paraît calme et pourtant il y a bien 7 nœuds de courant de face, alors que nous sommes à l’étale de marée basse ! Il faut tenir fermement la barre, la largeur de la passe est réduite et le moindre écart de barre et le cata est sur le corail…
Nous sommes passés !
Nous traversons le lagon en naviguant à vue, il n’est pas cartographié, il faut surveiller la présence de « patates » de corail. Nous atteignons une plage, « notre plage pour nous tout seul ».
Steel-Band, à l’ancre nous traversons à la nage les 10 m qui nous séparent de la plage. Debout les pieds dans 1 mètre d’eau, nous découvrons des constructions de corail qui ressemblent à des pommes cuites au four géantes dont la surface affleure l’eau.
Il existe une multitude de sorte de corail, cérébriforme, en corne de cerf, en corne d’élan, de feu, etc… Tous plus colorés les uns que les autres. Nous passons des heures à nous promener et à observer à travers l’eau cristalline toutes les formes de vie qui s’épanouissent ici, dans cet habitat « collectif ». Notre regard s’aiguise et nous découvrons une multitude de bénitiers aux lèvres éclatantes, les plus petits à peine visibles, incrustés dans le corail qui les laissera grandir à la même place, par ce petit miracle qui permet à une roche de calcaire de laisser grandir une coquille de calcaire ! Là aussi vivent des vers en forme de fleur qui attestent d’une propriété de l’eau de mer : il n’y a absolument aucune trace de pollution !
A terre nous nous promenons dans la cocoteraie parfaitement entretenue. Les cocos ont été ouvert en deux et posées les uns sur les autres pour le séchage de la chaire blanche à l’intérieur de la noix, le coprah, d’où sera tiré l’huile du même nom.
Avez-vous remarqué les trois points sombres réunis en triangle au bout arrondi de la noix ?
Ce sont les yeux et la bouche de la noix de coco, c’est la bouche qu’il faut percer pour boire l’eau de coco.
Selon une légende polynésienne, un roi voulut marier sa fille au prince anguille. Horrifiée par la laideur de son promis, la princesse le fit tuer. Avant de mourir l’anguille, très amoureux, cria à la jeune fille : « Un jour tu m’embrasseras sur la bouche et tu m’aimeras ! ». Le chaman tua l’anguille et donna sa tête à la princesse en lui recommandant instamment de l’enterrer. La princesse, insouciante, alla se baigner et oublia la tête sur le sable de la plage. Dans la nuit la tête se transforma en arbre bizarre dont le tronc ressemblait à « un » anguille.
Une période de famine sévit et la princesse, pria qu’on lui apporte quelque chose à manger. Ne trouvant rien le serviteur ramassa ce fruit rond inconnu tombé de l’arbre « anguille » et l’apporta à la princesse. Sur ce fruit étrange il vit deux yeux et une bouche, avec son couteau il ouvrit la bouche et le donna à la princesse qui porta le fruit à ses lèvres … Elle l’embrassa et elle l’aima.
Je m"appelle STEEL BAND et je suis
- Un beau voilier catamaran blanc
- J'ai 43 pieds, c'est pratique pour voyager, je suis épris de liberté. Avec mon capitaine, je peux vous emmener au bout du monde.