En regardant notre planète et en positionnant la Polynésie (quasiment invisible à cette échelle) au centre de la sphère : C’EST BLEU !
A peine si nous devinons une petite frange d’Australie, un soupçon des Amériques, d’Asie, d’Antarctique …
Steel-Band est au milieu de nulle part.
Avec un grossissement conséquent nous découvrons : l’atoll où nous sommes.Là, nous pratiquons le locavorisme.
Côté OCEAN notre leurre ramène de belle pièce comme ce marlin qu’il nous faut monter à bord au winch après une heure de lutte …
Côté MER (la mer pour les gens d’ici c’est la lagon, tellement vaste qu’on n’en voit pas toujours les bords), le choix est vaste. Sur les « motu », cachés dans les cocoteraies, nos pièges (noix de coco ouvertes) attirent des « kaveu » (kavéou), délicieux crabe de cocotier.
Dans le lagon, près des patates de corail, au fusil harpon, Pascal Pêche des rougets.
Martine ramasse quelques nacres (huîtres perlières), pour en faire découvrir le délicieux « korori » (muscle qui maintient les deux valves), cru arrosé de jus de citron vert. En prime quelques perles naturelles non formatées.
Sur les platiers, vastes étendues de corail plates en bordure de l’océan, à marée basse, de nuit sans lune, Pascal ramasse à la main langoustes et cigales.
Tout cela donne à nos repas un goût bien local apprécié de nos amis métropolitains venus se ressourcer en pleine nature.
Et ce que nous ne mangeons pas n’est pas perdu pour tout le monde !