En arrivant par la mer, les îles du Cap Vert, offrent au regard des paysages arides, quasiment désertiques.
Mais il suffit de marcher un peu ou de monter dans un « aluguers », un taxi collectif (1 € = 20 km), pour découvrir qu’après les hauts sommets, derrière lesquels l’humidité se condense, apparaissent les vallées fertiles à la végétation luxuriante.
Ces vallées méritent les longues randonnées à pied que nous y faisons, comme la vallée de Cidade Vehla sur l’île de Santiago
ou encore, la plus belle : la vallée de Paul (prononcer Paoul), sur Santo Antao :
C’est là que travaillent les femmes, et nous les croisons, les distrayant un moment dans leurs occupations journalières.
Aïdi, qui distille dans un alambic surrané le fameux « grogue », le rhum local très parfumé, à partir du jus de canne à sucre fermenté, là haut au fond de la vallée.
C’est aussi cette jeune femme qui transporte le bois pour alimenter le foyer de l’alambic.
Ou encore celles qui pilent le maïs pour préparer la « Cachupa » (prononcer catchoupa), le plat traditionnel capverdien, poisson séché, et maïs bouilli, c'est bien épicé, et ça tient au corps !
Au milieu de la vallée et des jardins, celles qui lavent le linge à la rivière sortant de la motopompe d’irrigation.
Celles qui vendent le poisson, au sortir de la vallée en bord de mer, pour ensuite acheter fruits et légumes.
Cette femme qui arrose le poisson grillé d’un jus savoureux, pour le servir aux rares étrangers du village qui viennent déjeuner ici le week-end.
Affaires de femmes ! Là il s’agit de déguster le « grogue » au miel (boisson de femme), au coucher du soleil, c’est pas mal non plus ! …
JOURNAL DE BORD
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30 décembre 2007
Les femmes de la vallée CAP VERT
24 décembre 2007
Feliz Natal CAP VERT
Depuis début décembre, nous naviguons dans l’archipel du Cap Vert à la découverte des îles Barlovento (au vent) et Sotavento (sous le vent). Une fois de plus, des paysages extraordinaires, comme cette plage de 35 km, surnommée Santa Monica, sur l’île de Boa Vista. mer turquoise, sable blanc, lave ocre, volcans bruns rouge.
Mais, en cette période de Noël, nous avons une pensée particulière pour les enfants. Ici, 40% de la population a moins de 14 ans et 70% moins de 22 ans. Sur l’ensemble de l’archipel, la moyenne d’âge des 500 000 habitants est de 19,8 ans. C’est une population incroyablement jeune.
Voici le sapin de Noël du port de Tarrafal, sur l’île de Sao Nicolao, pour l’ambiance : JOYEUX NOEL !
Voici les petits capverdiens, au hasard de leur vie de tous les jours : FELIZ NATAL !
15 décembre 2007
Les hommes du fleuve SENEGAL
Steel-band est en Afrique noire, nous sommes au Sénégal, et en décembre, pour un Sénégalais, il fait froid : 27° !
Première escale incontournable : Dakar, nous y restons, bien protégés, comme vous pouvez le constater sur la photo agrandie !! Le temps nécessaire aux formalités d’entrée dans le pays, et quelques soudures sur la bôme.
Un appel VHF et nous retrouvons l’Embellie devant la plage du Sofitel, un ovni 43 que nous connaissons bien … A son bord, Michel et Denise, partis depuis plusieurs mois de France, viennent de sortir du fleuve Sine Saloum et c’est notre destination ! … Autour d’un rhum capverdien, ils nous racontent les ruses de la passe d’entrée et les dangers du chenal. Deux jours plus tard et 60 Milles plus au sud, nous voilà, devant la fameuse passe …
Premier village de pêcheurs, derrière la passe, c’est Djifere.
Nous mouillons au milieu des pirogues devant la « plage-criée aux poissons ». Les pirogues des pêcheurs vont et viennent au rythme incessant du déchargement des cargaisons, les hommes s’affairent. Murex et autres coquillages, sont immédiatement décortiqués, les poissons sont mis à sécher au soleil, et vendus.
Nous reprenons la remontée du fleuve. Il faut être très prudent, le courant est fort (2 à 4 noeuds), les bancs de sable sont à peine visibles et parsèment le chenal pourtant large : les mouettes ont pieds un peu partout !
Des centaines de filets tendus en travers du fleuve pour la pêche à la crevette, sont autant de pièges qu’il faut surveiller..
Seuls dépassent les 3 flotteurs réliés entre eux par des rondins de bois.
Second village : Foundiougne, après 30 milles de remontée.
C’est effectivement le royaume de la crevette. Elles sont pêchées de nuit et vendues vivantes dès leur arrivée à terre. Nous sommes sur les rangs pour l’achat direct! Quel régal, nous remplissons le congélo …
Mardi jour du grand marché hebdomadaire, les femmes de pêcheurs vendent poisson et crevettes, les paysans étalent les fruits de leurs récoltes et exhibent le bétail, l’équipage au complet s’en met plein la vue :
Troisième village : Guirnda au cœur du delta du Sine Saloum, perdu en pleine nature au cœur de la mangrove, Steel-band au mouillage nous partons en zodiac dans les spectaculaires « bolongs » . Ce sont les labyrinthes des petits canaux cachés dans la mangrove, là grandissent, sauvages, les huîtres de palétuviers, que nous récoltons suspendues aux racines entremêlées des arbres, baignés par la marée. Un moment privilégié moteur éteint pour observer les hérons bleus.
Ok ! Elles ne sont pas vraiment calibrées, mais quel parfum !
Plus on remonte le Saloum, plus l’eau est salée à cause de l’évaporation dans les mangroves. A la redescente, les écoutes de Steel-band sont raides de sel, les poulies ne fonctionnent plus, le fleuve semble ne pas vouloir nous lâcher, pas plus que les hommes du fleuves, même les plus jeunes qui nous agrippent ! Et pourtant il faut repartir, vers d’autres horizons plus à l’Ouest.
Si surprenante Afrique!
Je m"appelle STEEL BAND et je suis
- Un beau voilier catamaran blanc
- J'ai 43 pieds, c'est pratique pour voyager, je suis épris de liberté. Avec mon capitaine, je peux vous emmener au bout du monde.