30 décembre 2007

Les femmes de la vallée CAP VERT

En arrivant par la mer, les îles du Cap Vert, offrent au regard des paysages arides, quasiment désertiques.

Mais il suffit de marcher un peu ou de monter dans un « aluguers », un taxi collectif (1 € = 20 km), pour découvrir qu’après les hauts sommets, derrière lesquels l’humidité se condense, apparaissent les vallées fertiles à la végétation luxuriante.
Ces vallées méritent les longues randonnées à pied que nous y faisons, comme la vallée de Cidade Vehla sur l’île de Santiago

ou encore, la plus belle : la vallée de Paul (prononcer Paoul), sur Santo Antao :


C’est là que travaillent les femmes, et nous les croisons, les distrayant un moment dans leurs occupations journalières.


Aïdi, qui distille dans un alambic surrané le fameux « grogue », le rhum local très parfumé, à partir du jus de canne à sucre fermenté, là haut au fond de la vallée.







C’est aussi cette jeune femme qui transporte le bois pour alimenter le foyer de l’alambic.



Ou encore celles qui pilent le maïs pour préparer la « Cachupa » (prononcer catchoupa), le plat traditionnel capverdien, poisson séché, et maïs bouilli, c'est bien épicé, et ça tient au corps !



Au milieu de la vallée et des jardins, celles qui lavent le linge à la rivière sortant de la motopompe d’irrigation.



Celles qui vendent le poisson, au sortir de la vallée en bord de mer, pour ensuite acheter fruits et légumes.



Cette femme qui arrose le poisson grillé d’un jus savoureux, pour le servir aux rares étrangers du village qui viennent déjeuner ici le week-end.



Affaires de femmes ! Là il s’agit de déguster le « grogue » au miel (boisson de femme), au coucher du soleil, c’est pas mal non plus ! …

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