25 juin 2007

Rencontres MAROC

Nous avons quitté Melilla, et arrivons à Cap de l’eau 40 Mn plus à l’est, à 15 Mn de la frontière Algérienne.
Steel-Band se repose à quai, seul, trônant à l’entrée du port de pèche. La photo du dimanche des familles marocaines se fait devant le bateau.


Nous recevons Thierry pour une semaine de congé à bord. La visite des criques aux alentours du Cap de L’Eau, enchante notre passager. Avec lui nous découvrons de très beaux sites, et passons de bons moments.






Nous ne sommes pas près d’oublier cette « oursinade » hors compétition arrosée au Champagne, dégustée vent arrière voiles en papillon, au coucher du soleil, sur fond musical de Yann Tiersen.






Puis le destin s’occupe de provoquer une rencontre peu ordinaire :
Un homme d’une soixantaine d’année croit voir au mouillage assez loin devant la plage, le cata de son copain, il nage jusqu’au bateau pour le saluer : erreur, c’est Steel-Band. Qu’à cela ne tienne, il nous invite à déjeuner chez lui ! L’homme c’est Zdravko, qui fait ses 2 km de natation tous les matins. Le copain c’est Edouard qui prépare un cata pour faire du day-charter. A midi autour de la table, Zdravko, Nadia, Yvan, Larry, les bulgares marocains, Dominique, Édouard et Jean-Paul, les français expatriés. Space le Doberman « gentil parce qu’il ne sait pas qu’il est un Doberman » nous dit Zdravko ! Et c’est ainsi que commence une semaine de fête … Avec des personnages hors du commun.

Zdravko enseigne l’informatique à l’université, parle 7 langues, bridgeur classé international, resté invaincu au bras de fer, grand pêcheur en apnée, admire le mérou et chasse le loup, évoque Hatchepsout, Socrate, Aristote, l’histoire internationale et connaît mieux l’histoire de France et les vins français que nous…
Edouard a fait le tour du monde, GO au club méd, bout en train passionné, apnéÏste et chasseur de mérou, « sabre » les bouteilles de Champagne au verre, et chante « Joe le taxi » aussi bien que Vanessa Paradis….
Larry dirige la construction du réseau d’eau de la région.
Nadia mène d’une poigne de fer l’école primaire privée de Fès où s’instruisent entre autres, des jeunes membres de la famille royale. Etc … Etc …
Les invitations se succèdent chez les uns et les autres. Avec cette bande de joyeux lurons, les mouches ne se cassent jamais les pattes dans les verres….





Et nous nous demandons encore pourquoi l’endroit s’appelle Cap de l’Eau !

Surtout quand on chante en russe … après le 7ème pichet de blanc… et le 6ème de rosé …

18 juin 2007

Blanc ou noir il faut savoir ! MAROC ESPAGNE

Après notre longue escale à Al Hoceima, nous avons envie de retrouver un coin de nature vierge, et nous reprenons notre périple en direction de l’est. Nous nous dirigeons donc vers Cabo Tres Forcas, Cap Trois Fourches, et arrivons pour une première escale juste avant le Cap, devant une jolie baie : Cala Tramontana.


Au coucher du soleil, le beau cata BLANC entre dans la baie. Seul, non ! Bien caché derrière une avancée rocheuse, nous découvrons un commando de 5 zodiacs NOIRS au mouillage, équipages en attente (???). Qu’à cela ne tienne ! Nous mouillons à côté, la nuit tombe. Les zodiacs sont « furtifs », 10m de long, noirs mats, équipés de 4 moteurs de 250 Ch chacun ! pilote habillé en noir mat. Un zodiac « ravitailleur », seulement 3 moteurs de 250 ch, chargé ras la gueule de jerricanes d’essence (70 bidons de 30l) ! Nous ne prenons évidemment pas de photos, inutile de mettre nos voisins de mauvaise humeur (vous avez vu quelque chose vous ?...). La nuit est NOIRE pas de lune, même à côté nous ne distinguons rien. Vers 23h, les moteurs se mettent en route les uns après les autres, un éclaireur, 2 transporteurs, un ravitailleur, un leurre, ils s’éloignent. Silence. Le lendemain matin, seul le zodiac ravitailleur est là (photo zoom très discrète), tous les autres ont disparu. La baie est calme.


Le capitaine est à terre avec la VHF portable pour un footing matinal, des chèvres broutent dans les collines, des femmes sont arrivées et lavent le linge à un puit près de la plage.






Un homme seul fait les cent pas sur la crête face à la mer, un « guetteur » ?
A bord de Steel-Band le canal 69 est à l’écoute, et se met à émettre non pas en français mais très longuement et …. En russe !
Décidément, trafic de clandestin, de drogue ? La partie d’échec engagée ne nous concerne pas, nous reprenons notre route !

Nous contournons le cap des 3 fourches, et arrivons à une nouvelle enclave espagnole : la ville de Melilla. Nous restons là, trois jours, au mouillage devant la plage, tout près du port, où nous faisons de nouvelles connaissances, Jean-Paul et Liliane, pas voileux plutôt moteur, vedette « Guy Coach » pour la plongée et la pêche, et les bretons Yoanne et Amélie voileux purs et durs.









Melilla est une grande ville et nous programmons quelques balades en vélo.







Melilla est bien protégée, un mur infranchissable de grillage (électrifié) la sépare du Maroc !




Cela ne nous satisfait pas beaucoup nous préférons cela :

08 juin 2007

Complexes MAROC

Nous avons cette semaine un voisin de mouillage :
Certes il est plus loin de la plage que nous, de jour nous l’avons espionné (mine de rien) dans ses moindres détails, de nuit nous n’osons pas allumer notre feu de mouillage, nos quelques lumen, sont proprement ridicules à côté de cette cathédrale de lumière.

Donc nous constatons que :
Notre trampoline est trop petit pour accueillir un hélicoptère.
Notre coque bâbord ne peut gruter un voilier de course à quille rétractable (plus long qu’elle).
Notre coque tribord n’inclut pas de motor-boat de 6OO CV.
Notre plage arrière ne peut pas stocker 4 jet-ski (on ne peut déjà pas y mettre l’hélico).
Nous n’avons aucune possibilité de capter radio KGB et CIA, encore moins la télévision du Quatar et du Zimbabwe.
Nous n’avons qu’un seul hublot de la même taille que les siens, c’est notre porte vitrée d'entrée.
Je ne peux pas faire de ski nautique avec mon annexe.

Et le plus désolant, c’est que je ne peux pas mettre tous les copains à bord en même temps !

Pour preuve cliquer sur la photo, elle s’affichera en TRES grand format et vous pourrez juger des détails.






Salut ! Nous faisosns des complexes, et rentrons dans notre coquille de noix de 43 pieds. Ce sera tout pour cette semaine !


NB : Tatoosh après recherche sur la toile, cliquez sur un des liens ci-dessous:
fr.wikipedia.org/wiki/Tatoosh
g_whiting.perso.libello.com/images/yachts/yachtsbysize/pages/page_21.html

03 juin 2007

Evolution MAROC

Nous sommes à Al Hoceima. Michaël, est parti vers Fès et Meknès pour ses derniers jours de liberté avant de rentrer en France.

Nous avons amarré Steel-Band à quai dans le port, visite immédiate, en rang serré, et dans l’ordre : de la police portuaire, de la gendarmerie, de la Marine royale, de la douane, papiers d’entrée, courtoisie, sourire.
Nous quittons le port pour une promenade d’une journée vers une plage plus à l’est. Papier de sortie, tampons des passeports …
Au retour : visite immédiate en rang serré, et dans l’ordre : de la police portuaire, de la gendarmerie, de la Marine royale, de la douane, papiers d’entrée, courtoisie …Ok, ok, mais nous l’avons fait hier ! Grandes excuses du même peloton serré dans le même ordre, « oui, c’est vrai, c’est trop, mais ce sont les ordres, si on le fait pas c’est nous qui aurons des ennuis. Même si vous quittez le port une demi-heure, il faut refaire les papiers » !!!! « On s’excuse, c’est archaïque mais avec Mohamed VI, on va évoluer … »
Conclusion, nous quittons le port et mouillons devant la plage, juste à l’extérieur de la digue qui ferme le port. Et là : on ne nous demande plus rien, juste dans le dos de l’ »Algéco » de la police… !


Le catamaran retrouve le calme d'une longue escale, c’est aussi l’heure d’améliorer le démarrage du moteur Yamaha du Zodiac : 2 temps, 3 mouvements !.. Et de faire fabriquer des pièces inox pour supporter les cannes à pêche. Nous profitons du savoir faire remarquable des Marocains (à 50 Dh/h soit 4,5 € svp).


Dans la ville ( allo Schéma ? Non Ali ! Ah-Med alors), tout le mode bosse 24h/24 au tel portable, au même tarif, modernisation en cours après le terrible tremblement de terre de 2004.


Les anciennes façades côtoient les immeubles ultra-modernes.


On fait commerce de tout ici, que ce soit par terre dans la rue, dans un gentil bazard. Où dans des petites boutiques minuscules, au rangement irréprochable.



Les restos traditionnels, où l’on vous sert en moins de 5 mn, un plat de sardines grillées salade, ou tajine du jour, au poisson, au poulet , au bœuf, à l’agneau, ou les brochettes. Un délicieux compromis des « keftas », délicieuses boulettes de bœuf haché cuites et épicées juste ce qu’il faut, servies avec des frites « maison ».






Et si vous voulez vraiment de la cuisine continentale, aseptisée, américaine, il suffit de traverser la rue et d’aller au nouveau resto qui surplombe la baie.


Dans cette activité fébrile, tradition et évolution sont étroitement mêlées : Les hommes boivent le thé à la menthe, au café du coin (il y en a à chaque coin), et leurs journées restent rythmées par l’appel du Muezzin, ils montent à la mosquée en djellaba.





Mais même sur un banc public, le portable n'est pas loin quand il s'agit du boulot.


Les femmes portent le voile… Ou pas !





Il faisait déjà beau, mais depuis quelques jours, la température monte.
Au bout de 10 jours, gagnés au rythme local, nous avons nos habitudes.Voici le petit jardin public, et le café terrasse, où nous buvons, toujours en accord avec le schéma (!) tradition, évolution, l’un le thé à la menthe, l’autre le café au lait.


Nous attendons l’ouverture du « Smart PC », le cybercafé. Et là notre schéma à nous, c'est JOUR NUIT


Nous avons pris un abonnement de 60h ! Nous faisons évoluer le blog pour les copains, en langage HTML : Hautement Technique Mais Lourd !


Merci JEROME depuis l’Australie, pour ton aide via ton blog, les mails et Skype. Ha ! les techniques modernes évolutives…

Adopt Adapt Improve … ça vous rappelle quelque chose ?

Je m"appelle STEEL BAND et je suis

Ma photo
J'ai 43 pieds, c'est pratique pour voyager, je suis épris de liberté. Avec mon capitaine, je peux vous emmener au bout du monde.