01 mai 2008

Gagner la semaine d'Antigua Antigua


Antigua est une petite île au nord de la Guadeloupe qui organise depuis 41 ans la semaine d’Antigua, régates internationales de prestige et de haut niveau comparable à la Nioulargue à Saint Tropez.
Nous y avons assisté et les « ex-rosbeef » avec fair-play nous ont laissés parcourir les quais d’English Harbour, les mouillages de Falmouth Bay, les parcours sur la côte sud d’Antigua au milieu de tous les compétiteurs avec notre « petit » bateau.
Ne pouvant rester indifférents à une telle régate, nous vous donnons quelques conseils pour gagner l’édition 2009 à laquelle vous ne manquerez pas de vous inscrire :


Tout d’abord choisir son type de bateau,




puis bien choisir la carène,




fondamental bien choisir le cul,




mais aussi l’accastillage,




et pour vous personnellement, la barre.





Maintenant que vous avez le bateau, il faut bien choisir l’équipage, ne pas se tromper ni sur la qualité,




ni sur la quantité.




Bon ! Tout est prêt alors on va sur le parcours. Il s’agit de savoir prendre un départ correctement sous le vent en position favorable, à plus de 12 noeuds au près et à moins de 5 m de son concurrent qui a 10 équipiers de plus que vous avec un bateau de 100 Pieds (inutile de préciser que cela fait 33m).


Ou de coincer son concurrent sous spi à plus de 15 nœuds quand vous avez un Swan 60 pieds,



mais en aucun cas ne faire dans son froc… Quand on croise sur des bords opposés, Sojana, ketch surfant à plus de 17 noeuds.



Quel que soit votre classement, pour repartir le lendemain, il est absolument nécessaire d’avoir à disposition du petit personnel, dès votre arrivée à quai et durant toute la nuit, soit pour astiquer les verrins hydrauliques afin qu’ils fonctionnent au quart de seconde le lendemain, soit pour réparer les dégâts causés sur une ligne de départ par un barreur inconséquent, pourtant professionnel que vous avez payé à grands frais.






Si toutefois vous n’êtes pas compétent, ou que cela vous paraît beaucoup trop difficile, ou que vous n’avez pas les moyens pour le petit personnel, il vous reste encore un choix, c’est d’être spectateur avec une barcasse en fonction de votre compte en banque !




Et si tout cela reste une nébuleuse ésotérique ou que vous avez passé votre temps à « ramasser les bouées », il vous reste vos soirées et vos nuits pour aller vous bourrer la gueule et draguer.




A bon entendeur salut, à tous les fins régatiers qui se reconnaîtront …

1 commentaire:

Jérôme a dit…

J'aime bien la photo de "ICap Leopard" (prononcé "aïcap laipeud") avec les trente couillons à bord tous de blanc vêtus. Je suis à peu prêt sûr d'en connaître au moins cinq.

Pour le Fasnet et Hobart "Laipeud" navigue avec 25 personnes, 1 qui barre, 3 régleurs, 1 qui réfléchit, 1 qui réfléchit quand celui qui normalement réfléchit dort, 1 "Numero 1" à l'avant et 18 personnes pour ramasser le spi quand les les 3 millions de mètres carrés tombent du ciel...

Un bateau sur lequel tu as plus de chance d'être embauché si tu es ingénieur hydraulique que si tu es champion du monde de laser.

Bien le bonsoir, de Sydney.

Jérôme.

Je m"appelle STEEL BAND et je suis

Ma photo
J'ai 43 pieds, c'est pratique pour voyager, je suis épris de liberté. Avec mon capitaine, je peux vous emmener au bout du monde.