Pour découvrir la région de l’ouest, celle du tabac, nous avons décidé de nous déplacer comme les cubains. Ce n’est pas simple, mais nous apprenons vite …
A deux, nous avons cette possibilité, mais un souci, la « tricyclette » ne peut pas sortir des villes
Nous avons testé le wagon à bestiaux sur route, c’est pas mal, surtout assis
On a essayé la charrette à cheval. Il y a aussi le camion, original, mais c’est debout uniquement.
Tout le monde attend le long des routes et tous les véhicules de bonne volonté s’arrêtent, on arrive toujours où l’on veut mais on ne sait jamais quand, ce qui est LA règle de base des transports à Cuba
Bon là, à deux c’est trop juste, et pourtant on n’est pas difficile
On évite résolument les cars de touristes, on a des principes !
Chaque matin c’est la surprise : quel sera le transport du jour !
Par contre à la boulangerie, pas de surprise, c’est toujours la même queue avec le carnet de rationnement à la main … Et nous, pauvres touristes, n’avons pas toujours le droit d’acheter la quantité de pain que nous voulons, il est rationné !!
Tiens ce camion est encore presque vide, encore des places assises, il ne partira que chargé au max, dans combien de temps ...
Et nous voilà à la découverte de la vallée de Vinales, avec ces collines particulières de roches karstiques les Mogotes, qui émergent des terres rouges, émaillées des troncs élancés des palmiers royaux
Puis près de San Juan, nous découvrons la culture du tabac, dans les serres, poussent à l’abri du soleil intense, de la pluie, de la poussière et des insectes, les fameuses feuilles de cape destinées à envelopper le cigare.
Les feuilles qui constituent l’intérieur du cigare, poussent à l’extérieur (tout le monde suit ?), elles sont récoltées et mises à sécher cousues deux à deux sur de longues perches puis suspendues dans les « casas de tobaco », les séchoirs.
Ensuite intervient la fermentation, puis la conservation dans des boîtes de cèdre, le tri, et les mélanges judicieux de feuilles et autres secrets (!!),
les feuilles sont prêtes pour le roulage (2 ans et demi après la germination), le calibrage, la mise sous presse et la pose de la sous-cape et de la cape. La démo est un peu bidon ici, puisque la plantation arrête le travail à la fourniture des feuilles prêtes à être roulées.
Martine a pu échangé quelques mots en espagnol avec le célébrissime Alejandro Robaïna, 90 ans, le plus célèbre planteur de Cuba, sa famille cultive depuis trois générations, fait unique ses cigares portent son nom…
MAIS il n’a pas le droit de les vendre : monopole d’état ! Donc la production part dans des usines d'état pour le roulage.
Nous sommes à Cuba !
Finalement notre moyen personnel de transport nous convient BIEN … On ne sait pas toujours quand on part, mais là c'est parce qu'on le veut bien !
Un clin d’œil pour Jérôme et Julien : elles ne sont pas belles ces voiles d’Opti ?
JOURNAL DE BORD
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20 mars 2009
Voyage à terre CUBA
Je m"appelle STEEL BAND et je suis
- Un beau voilier catamaran blanc
- J'ai 43 pieds, c'est pratique pour voyager, je suis épris de liberté. Avec mon capitaine, je peux vous emmener au bout du monde.
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