Nous prenons pleinement conscience de la continuité de notre voyage maintenant que nous sommes arrivés ici ! C’est presque la moitié du tour du monde et c’est un peu émouvant de voir apparaître à l’horizon, le continent australien.
Nous sommes en vue de Burnett Head, l’embouchure de la Burnett River. C’est l’un des ports d’entrée répertoriés pour les bateaux arrivants en Australie.
Nous nous dirigeons à la marina, et nous amarrons au catway de la quarantine (santé), où nous sommes isolés le temps de l’inspection et où se fait l’enregistrement de notre arrivée par la « customs » (la douane).
Le contact avec les officiers et simple, direct, efficace et surtout fort sympathique.
Tout étant ok, nous mettons pied à terre et savourons ce moment … Pour aller voir …
Juste derrière la marina, nos premiers kangourous ! Aucun doute nous y sommes.
Dès le lendemain, nous remontons la Burnett River avec le cata maintenant en règle, paysages plats des champs de canne à sucre, où nous croisons des usines d’exploitation de la canne (on fabrique du rhum ici : ça tombe bien on en n'avait plus).
Nous mouillons à Bundaberg en plein centre ville.
La première chose qui nous frappe, c’est l’espace : il y a de la place et ça se voit.
La deuxième chose qui nous frappe : tout est hyper fonctionnel, entretenu et propre.
Parcourir tout Bundaberg n’est pas affaire de piéton. Toutes les rues sont à angle droit, un regard sur la carte tout de même !
Puisque c’est grand et que c’est plat … Nous sortons les vélos !
Avec une petite note d’humour qui nous branche, comme ce petit resto kitch , ou cette boisson au nom fort étrange, ou encore, une évidence : la consommation de bière.
Le contact avec les australiens est immédiat et facile. Un regard, un sourire et ils engagent la conversation. Nous nous excusons pour notre piètre anglais et ils répondent invariablement en souriant :
« Your English is better than my french ! ».
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