15 décembre 2007

Les hommes du fleuve SENEGAL

Steel-band est en Afrique noire, nous sommes au Sénégal, et en décembre, pour un Sénégalais, il fait froid : 27° !

Première escale incontournable : Dakar, nous y restons, bien protégés, comme vous pouvez le constater sur la photo agrandie !! Le temps nécessaire aux formalités d’entrée dans le pays, et quelques soudures sur la bôme.




Un appel VHF et nous retrouvons l’Embellie devant la plage du Sofitel, un ovni 43 que nous connaissons bien … A son bord, Michel et Denise, partis depuis plusieurs mois de France, viennent de sortir du fleuve Sine Saloum et c’est notre destination ! … Autour d’un rhum capverdien, ils nous racontent les ruses de la passe d’entrée et les dangers du chenal. Deux jours plus tard et 60 Milles plus au sud, nous voilà, devant la fameuse passe …





Premier village de pêcheurs, derrière la passe, c’est Djifere.

Nous mouillons au milieu des pirogues devant la « plage-criée aux poissons ». Les pirogues des pêcheurs vont et viennent au rythme incessant du déchargement des cargaisons, les hommes s’affairent. Murex et autres coquillages, sont immédiatement décortiqués, les poissons sont mis à sécher au soleil, et vendus.








Nous reprenons la remontée du fleuve. Il faut être très prudent, le courant est fort (2 à 4 noeuds), les bancs de sable sont à peine visibles et parsèment le chenal pourtant large : les mouettes ont pieds un peu partout !






Des centaines de filets tendus en travers du fleuve pour la pêche à la crevette, sont autant de pièges qu’il faut surveiller..
Seuls dépassent les 3 flotteurs réliés entre eux par des rondins de bois.


Second village : Foundiougne, après 30 milles de remontée.
C’est effectivement le royaume de la crevette. Elles sont pêchées de nuit et vendues vivantes dès leur arrivée à terre. Nous sommes sur les rangs pour l’achat direct! Quel régal, nous remplissons le congélo …







Mardi jour du grand marché hebdomadaire, les femmes de pêcheurs vendent poisson et crevettes, les paysans étalent les fruits de leurs récoltes et exhibent le bétail, l’équipage au complet s’en met plein la vue :






Troisième village : Guirnda au cœur du delta du Sine Saloum, perdu en pleine nature au cœur de la mangrove, Steel-band au mouillage nous partons en zodiac dans les spectaculaires « bolongs » . Ce sont les labyrinthes des petits canaux cachés dans la mangrove, là grandissent, sauvages, les huîtres de palétuviers, que nous récoltons suspendues aux racines entremêlées des arbres, baignés par la marée. Un moment privilégié moteur éteint pour observer les hérons bleus.







Ok ! Elles ne sont pas vraiment calibrées, mais quel parfum !





Plus on remonte le Saloum, plus l’eau est salée à cause de l’évaporation dans les mangroves. A la redescente, les écoutes de Steel-band sont raides de sel, les poulies ne fonctionnent plus, le fleuve semble ne pas vouloir nous lâcher, pas plus que les hommes du fleuves, même les plus jeunes qui nous agrippent ! Et pourtant il faut repartir, vers d’autres horizons plus à l’Ouest.
Si surprenante Afrique!

2 commentaires:

MICHELTAILLEMITE37 a dit…

magnifique reportage sur l'afrique
un colis de crevettes et d'huitre pour Noel?
bises

jeanclaude a dit…

merci pour les photos de grandes pensees affeectueuses pour martine bisou a vs 2

Je m"appelle STEEL BAND et je suis

Ma photo
J'ai 43 pieds, c'est pratique pour voyager, je suis épris de liberté. Avec mon capitaine, je peux vous emmener au bout du monde.