Notre descente se poursuit le long des côtes marocaines, nous faisons escale à Essaouira, ville fortifiée. Des couleurs encore et partout.
Le Maroc s’étire en longueur et le vent portant, faible, nous fait longer ses côtes en descendant vers le Sud. Le rivage est spectaculaire, un plateau sableux haut de 30 m absolument plat et rectiligne surplombant des plages ininterrompues, sur plusieurs centaines de kilomètres. La verdure a disparu laissant la place à ce désert minéral ocre blanc et gris, luisant au soleil. Autour de nous par moments la mer est verte.
Nous nous sommes arrêtés dans les ports de pêche de Laâyoune et de Dakhla. De nuit un camion frigo de 38 tonnes est chargé de Marlins … A destination de l’Espagne
Dominique toujours en activité, déborde d’énergie et de bonne humeur, elle nous cuisine un délicieux couscous, « comme ici !» en nous révélant ses secrets pour réussir la cuisson de la semoule : chut !
Faire gonfler la semoule avec un peu d’eau, puis frotter les grains entre les deux paumes des mains jusqu’à ce qu’ils se détachent complètement les uns des autres.
Cuire une première fois la semoule à la vapeur, goutter de temps en temps pour vérifier la cuisson.
A la fourchette égrenez la semoule pour s’assurer, à nouveau, qu’aucun grain ne colle.
Au dernier moment réchauffer la semoule à la vapeur du bouillon viande légumes, après avoir déposé un morceau de beurre en surface, c'est le témoin, lorsque le beurre a fondu, la semoule est prête.
En quelques heures mouton, légumes, oignons confits, raisins, gingembre, cumin, piment, paprika, se mêlent en un délicieux met hautement parfumé : il n’en restera pas ! et nous ne sommes pas privés de désert …
Pendant ce temps, Edouard nous écrit un petit poème, au sujet de notre Rapala toujours improductif :
Une mouette errante, morte de faim
Prit le leurre pour son futur festin
Mais l’endroit est-il bien ?
Pour arriver à ses fins ?
La mouette rieuse pleure cette fois-ci,
Sur son triste destin,
Elle a compris ! Inutile de lui faire un dessin.
Moralité : la mouette ne l’aura pas là !
JOURNAL DE BORD
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30 novembre 2007
Les portes du désert MAROC
Je m"appelle STEEL BAND et je suis
- Un beau voilier catamaran blanc
- J'ai 43 pieds, c'est pratique pour voyager, je suis épris de liberté. Avec mon capitaine, je peux vous emmener au bout du monde.
1 commentaire:
les rapalas ont l'air de mieux marcher sur les poissons qui sont de l'autre coté de l'atlantique.
Une bonne année a vous en vous souhaitant de merveilleux moments a bord de votre petit bateau...(pas si petit que ça)
bizou a vous deux.
lucas
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