Samedi 16 janvier
7h : nous quittons Portobelo pour le "flat" de Colon où nous avons rendez-vous à 15h avec le pilote. L'équipage est au complet, Eric "le Sherpa", Michaël dit Mike, nos deux équipiers, et en plus Eva et Loïc juste pour la traversée du canal puisqu'il faut obligatoirement cinq équipiers à bord.
14h : Steel-band est mouillé sur le "flat", nous attendons le pilote en préparant le bateau : briefing de l’équipage sur les manœuvres à effectuer, couverture de protection des plaques solaires contre le lancé des pommes de touline destinées à récupérer les aussières, « ensachage » des pneus pour protéger la coque.
16h : arrivée à bord du pilote qui conseille le capitaine sur les particularités du chenal et des écluses.
17h : maintenant engagés dans le chenal, nous voyons devant nous la première série de trois écluses : "Gatun Locks". Nous laissons passer le cargo qui passe devant nous dans l’écluse, il faut être ferme sur la barre, les remous provoqués par l’hélice géante sont impressionnants, puis nous mettons « à couple » les deux monocoques de chaque côté de Steel-Band, et les trois bateaux ainsi arrimés rentrent dans l’écluse entrainés par les deux moteurs de notre cata.
18h30 : nous avons franchi successivement les trois écluses, nous passons la nuit sur le lac de Gatun à 26 m au dessus du niveau de la mer.
Dimanche 17 janvier :
6h30 : « Ready to go ! » Lance en arrivant à bord notre nouveau pilote.
Nous suivons maintenant pendant plusieurs heures le chenal étroitement balisé du lac de Gatun. Nous croisons des dragues qui travaillent dur à élargir le chenal. Les bateaux pilote et les mires d’alignement géantes à terre, viennent en renfort pour aider les cargos dans les passages difficiles. C’est spectaculaire ! Nous « les voileux », sommes tenus d’avancer les uns derrière les autres en bordure de chenal.
11h : nous passons sous le pont du centenaire.
12h : nouvelle écluse, derrière nous un énorme cargo rentre à son tour. Il ne passera pas avec nous l’écluse suivante, motif : son capitaine du haut de son château ne nous voit pas, ça le met de mauvaise humeur. Il faut dire que si les écluses ont été construites en fonction de la taille des cargos de l’époque, maintenant ce sont plutôt les cargos qui sont profilés pour rentrer dans les écluses.
14h : rejetés par le cargo nous prenons une heure de retard, légère distorsion dans le flux bien huilé ! Mais le personnel du canal s’active, comme à chaque écluse, les « hand-liner » nous aident à nous maintenir en position centrale entre les murs. Le nouveau cargo qui nous suit, est aidé par les locomotives qui jouent par câbles interposés le même rôle mais en beaucoup plus « musclé ».
Nous voyons finalement s’ouvrir devant nous les portes de la dernière écluse : l’écluse de Miraflores.
15h30 : nous passons sous le pont des Amériques, pont mythique qui relie l’Amérique du Nord à l’Amérique du Sud. Nous arrivons à Balboa, nous sommes dans le Pacifique.
JOURNAL DE BORD
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22 janvier 2010
Canal de PANAMA
Je m"appelle STEEL BAND et je suis
- Un beau voilier catamaran blanc
- J'ai 43 pieds, c'est pratique pour voyager, je suis épris de liberté. Avec mon capitaine, je peux vous emmener au bout du monde.
2 commentaires:
continuez à nous faire rever c'est merveilleux sylvain
Merci a Pascal et Martine pour nous avoir fait partager cette experience dans une ambiance chaleureuse.
On se serait cru en Touraine mëme si les Rillons, le Saint Maure et le blanc n´étaient pas du voyage. Les ´´ptit´ponches´´, le porto mais surtout les Patates de Martine nous ont permis de bien festoyer.
Sans oublier ce beau poisson pëché par Mike.
Heureux de ces victuailles, le capitaine a eu toute l´énergie necessaire pour manoeuvrer son bateau a traver les ecluses, mais surtout pour manoeuvrer les ´´Pilotes´´ et les deux autres capitaines - sans quoi nous serions toujours sous l´eau, pret a etre devorés par quelques dicraits crocodiles - ....
Bon vent a tout l´équipage.
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