30 mars 2007

Fuerteventura la Saharienne Les Canaries ESPAGNE




Après la foule aperçue la semaine passée, nous avons traversé plein sud, et Steel Band mouille l’ancre dans un petit havre de paix : l’île Lobos, réserve naturelle entre les îles de Lanzarote et Fuerteventura , d’où nous bénéficions d’une vue imprenable sur la côte nord de Fuertevertura « la Saharienne ».








Si Lanzarote est la cadette, Fuerteventura est l’aînée : immenses plages et dunes à perte de vue, volcans plus nombreux et plus grands, couleurs fortement contrastées, le paysage est grandiose.



Nous marchons au feeling en évitant les grands centres de vacances, et c’est le petit village de pêcheurs de Las Playitas qui remporte nos suffrages.






Steel-Band au mouillage, nous profitons pleinement du site et montons pour suivre la ligne de crêtes qui entoure la baie, vue panoramique exceptionnelle sur une grande partie de l’île.


La descente à la voile se poursuit et nous longeons ensuite les immenses plages de Sotavento de Jandia (25 Mn de long), spot européen réputé de planche à voile et de kite, pour les non initiés petite planche, tractée par un cerf volant, sport « aquaérien » très spectaculaire.



Après une nuit à Morro Jable, nous quittons Fuerteventura à la conquète de l’ouest. Traversée vers Gran Canaria rapide : 5h au petit largue, Steel Band adore ! Une nuit à Las Palmas et hop traversée express de nuit : 6h au grand largue (record de vitesse 19,27 Nds au surf) nous arrivons au petit matin au sud de l’ile de Ténérife

25 mars 2007

Folie du tourisme de masse Les Canaries ESPAGNE



Pour ceux que les mouillages en pleine nature intimident, ou qui craignent la découverte, voilà la solution vue cette semaine sur les Iles des Canaries, où Antoine (le chanteur) dit que les parasols tournent avec les chaises longues et le soleil !


Les villages vacances allemands, villas nickel-clône,







les plages parasols, chaises longues, au Km, les restaurants, pizzeria, pub anglais, boutiques, night-club, karaoké, cartes postales, laits solaires, journaux allemands et anglais.






Ferry inter-îles, monstres débarquant toutes les demi-heures un flot ininterrompu de touristes…





Les marinas grand standing, où les bites d’amarrage (en or ?) sont polies tous les jours ! (peut-être pas qu'elles … )







Le paysage lui-même est bouleversé : Gigantesques étendues de plastique pour couvrir les serres où sont cultivés les fruits et légumes, qui nourrissent ceux qui descendent de l'hôtel à la plage en ascenseur, mais si (agrandissez et regardez bien) !








Cela sous l’œil vigilant de la police montée… et le tout bien encadré par "l’animation-team"



Et vous en voulez encore ?











Pour le grand frisson virtuel :
- le sous-marin jaune (il longe la digue du port par l’extérieur sur 20m, plonge avec 50 touristes à bord …. Et … Revient au bout de 20 mn !), actuellement en plongée sous le parachute ascensionnel !
- le bateau pirate pour une baignade authentique en groupe avec vacarme acoustique,
- le glass bottom boat, pour voir sur tribord, les beaux poissons gavés à bâbord, par le cambusier qui jette les restes du repas, et à l’arrière le simulacre de la chute d’eau du ravin que les passagers ne verront pas,
- le « day charter » promenade journalière à 90 pingouins sur le pont,
- le pédalo-tobogan, le pédalo-canard.....

STOOOOOOOP, nous on n’en peut plus, on fuit.

Heureusement pour nous, ces « parcs à Touristes », même s’ils sont nombreux, sont concentrés et localisables sur la carte, donc systématiquement évités par Steel Band qui, autonome (il fabrique son eau et son électricité), n’a pas besoin des marinas pour se recharger.

18 mars 2007

Lanzarote à deux Les Canaries ESPAGNE

Avec presque des regrets nous quittons Graciosa, et abordons l’ile de Lanzarote par la côte est, à l’abri de la houle de l’Atlantique, au calme sous le vent.



Nous avons le choix des escales et faisons les difficiles : nous évitons Orsola et son entrée « mal pavée » au ressac chronique, nous restons le temps d’une nuit à Arrieta peu hospitalière avec ses aussières et bouées à fleur d’eau.

une nuit à Costa Teguise, trop touristique !


Arrecife, la capitale nous séduit, plus authentique, nous y restons plusieurs jours : Steel-Band est mouillé en plein centre ville dans le port De Naos. Nous nous habituons au rythme espagnol : ouverture de tous les commerces jusqu'à 13h, puis fermeture générale, la ville s'endort jusqu'à 17h, ensuite non stop jusqu'à 21h, 24h, voir toute la nuit pour les bars à tapas et boîtes de nuit....



c’est pratique pour la visite, la promenade, le dîner en ville, les fritures de « Mariscos » (fruits de mer). Un cafe con leche (au lait) dans le bar panoramique du port. Mais c’est aussi notre première escale technique pour « customiser » l’aménagement intérieur du cata.
On peut tout trouver ici : un magazin Ikéa par exemple.
Même dans les poubelles de tri "plastique" (si !), les grosses bonbonnes d'eau minérales de 8 litres, si pratiques une fois découpées pour les rangements techniques ! …


Visites en « gua gua » (bus local, prononcer woua woua), dans le « parque nacional de Timanfaya » centre de l’île, célèbre pour la culture de la vigne.

A conditions difficiles, cultures spécifiques :
- creuser dans la lave NOIRE pour planter le pied de vigne,
- recouvrir le sol de cendre pour réduire l’évaporation,
- construire un muret circulaire de pierres NOIRES par pied de vigne pour empêcher le vent de souffler la cendre !

La légende dit que si la vigne avait souffert de l’excès de soleil, les viticulteurs Guanches auraient mis un parasol à chaque pied !!




Le résultat est le délicieux Malvoisie.
(Oups vu le rapport pieds de vigne, quantité de touristes, il se pourrait bien que certaines bouteilles viennent du vieux continent……)

Le calme de la vie à deux sous le soleil en plein hivers, c’est le bonheur.

11 mars 2007

Et c'est parti Traversée PORTUGAL Les Canaries ESPAGNE

La côte portugaise est descendue en grande partie au près jusqu'au Cap Saint Vincent (le coin le plus sud-ouest du Portugal). Puis le grand saut vers les Canaries au vent arrière par 35 Nds, avec houle déferlante de 5m en plein Atlantique, en longeant métérologiquement parlant, le bord de la dépression africaine. Impressionnant de nuit, Steel Band surfera jusqu'à 15,25 Nds, en vibrant de joie, bien calé sur ces deux coques.

Mais 241 Mn en 24h ça fatigue ! et nous avons envie d’un bon stop.
Ce sera Graciosa, petite île la plus au nord-est des Canaries et son petit port « Caleta del Sebo » , vrai havre de paix.

La digue ferme une anse bordée par la plage et entourée de petites maisons de pêcheurs, cubiques et blanches, aux volets bleus et verts. Autour, du sable, derrière, du sable et quelques petites collines plus sombres à la forme sans équivoque : des volcans.

Notre deuxième équipier Simon nous quitte comme prévu, nous laissons Steel-Band à quai sous l’œil attentif de Juan Baptista Fernandez, le responsable du port, pour visiter le site, et aller tâter du volcan.




Plusieurs grimpettes s’imposent et de là-haut, dans un calme absolu, nous avons tout autour de nous un panorama d’enfer
(oups !)

Oui c'est bien Steel Band !

Nous resterons là pour passer nos trois premiers jours seuls avec le bateau.
Nouvelle découverte.

01 mars 2007

Confirmation à Lisbonne PORTUGAL


La météo mène la danse et depuis les dernières semaines, nous surveillons les fortes dépressions qui se succèdent à un rythme soutenu.
Une « fenêtre » météo de 60 heures s’annonce, c’est ce qu’il faut pour traverser le golfe de Gascogne, de La Rochelle (France) à La Coruna (Espagne), les deux équipiers Simon et Morvan, sont arrivés, nous larguons les amarres.
Les prévisions s’avèrent rigoureusement exactes. Nous louvoyons dans un vent basculant jusqu’aux côtes du nord de l'Espagne, face à la chaîne des Asturies, aux sommets couverts de neige. Au large du cap Vidio nous filons déjà 8 nœuds au prés, génois réduit, un ris dans la grand voile.


Nous arrivons 65h plus tard au cap Ortégal. Trop tard, 40 Nds de face, vagues 4m, Il ne fait vraiment pas chaud, le pilote automatique, est le seul à ne pas craindre le froid, aussi nous le mettons au boulot, et nous nous réfugions dans le port de Carino, 1 Mn avant le cap.

Nous profitons de la vue sur le cap Ortéga, à l’abri, dans le « carré panoramique »;

Une bonne nuit complète de repos avant de repartir.




Juste un petit arrêt de nuit à Bayona, pour « faire de l’eau », dans le petit port de pèche traditionnel à l’est de la baie, et nous quittons l’Espagne. Nous continuons rapidement notre descente le long des côtes Portugaises: nous sommes pressés de rejoindre le soleil, notre premier objectif.

Peu avant d’atteindre Lisbonne, tôt le matin, nous entrons dans le Tage.
La lumière est très belle, autour de nous, du bleu pâle, silhouette esquissée du célèbre pont suspendu, cargos fantomatiques, la vieille ville apparaît peu à peu, nous apprécions le calme et la beauté de cette remontée dans le fleuve.

C’est à quai, en plein centre ville, à 50m à pied du métro…Que nous nous amarrons… Morvan restera ici.





Nous restons trois jours dans la vieille ville; Carreaux bleus sur les façades : les Azulejos, petits pavés des trottoirs, rues étroites, vieux tramways, vue panoramique sur les toits au soleil, la grande place devant le fleuve, Maria Helena Da Silva peintre abstrait contemporain, Fado entendu dans la rue, les boutiques, l’huile d’olive, le bacalhao …..
















C’est la confirmation (sous visiblement haute protection), Steel-Band répond à notre attente, Il va vite, il est bien équilibré, il est sécurisant.



Nous ressortons du Tage comme Vasco de Gama l’a fait quelques temps avant nous …


Et prenons le large vers les Canaries.

Je m"appelle STEEL BAND et je suis

Ma photo
J'ai 43 pieds, c'est pratique pour voyager, je suis épris de liberté. Avec mon capitaine, je peux vous emmener au bout du monde.