La météo mène la danse et depuis les dernières semaines, nous surveillons les fortes dépressions qui se succèdent à un rythme soutenu.
Une « fenêtre » météo de 60 heures s’annonce, c’est ce qu’il faut pour traverser le golfe de Gascogne, de La Rochelle (France) à La Coruna (Espagne), les deux équipiers Simon et Morvan, sont arrivés, nous larguons les amarres.
Les prévisions s’avèrent rigoureusement exactes. Nous louvoyons dans un vent basculant jusqu’aux côtes du nord de l'Espagne, face à la chaîne des Asturies, aux sommets couverts de neige. Au large du cap Vidio nous filons déjà 8 nœuds au prés, génois réduit, un ris dans la grand voile.
Nous arrivons 65h plus tard au cap Ortégal. Trop tard, 40 Nds de face, vagues 4m, Il ne fait vraiment pas chaud, le pilote automatique, est le seul à ne pas craindre le froid, aussi nous le mettons au boulot, et nous nous réfugions dans le port de Carino, 1 Mn avant le cap.
Nous profitons de la vue sur le cap Ortéga, à l’abri, dans le « carré panoramique »;
Une bonne nuit complète de repos avant de repartir.
Juste un petit arrêt de nuit à Bayona, pour « faire de l’eau », dans le petit port de pèche traditionnel à l’est de la baie, et nous quittons l’Espagne. Nous continuons rapidement notre descente le long des côtes Portugaises: nous sommes pressés de rejoindre le soleil, notre premier objectif.
Peu avant d’atteindre Lisbonne, tôt le matin, nous entrons dans le Tage.
La lumière est très belle, autour de nous, du bleu pâle, silhouette esquissée du célèbre pont suspendu, cargos fantomatiques, la vieille ville apparaît peu à peu, nous apprécions le calme et la beauté de cette remontée dans le fleuve.
C’est à quai, en plein centre ville, à 50m à pied du métro…Que nous nous amarrons… Morvan restera ici.
Nous restons trois jours dans la vieille ville; Carreaux bleus sur les façades : les Azulejos, petits pavés des trottoirs, rues étroites, vieux tramways, vue panoramique sur les toits au soleil, la grande place devant le fleuve, Maria Helena Da Silva peintre abstrait contemporain, Fado entendu dans la rue, les boutiques, l’huile d’olive, le bacalhao …..
C’est la confirmation (sous visiblement haute protection), Steel-Band répond à notre attente, Il va vite, il est bien équilibré, il est sécurisant.
Nous ressortons du Tage comme Vasco de Gama l’a fait quelques temps avant nous …
Et prenons le large vers les Canaries.
JOURNAL DE BORD
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01 mars 2007
Confirmation à Lisbonne PORTUGAL
Libellés : sous haute protection
Je m"appelle STEEL BAND et je suis
- Un beau voilier catamaran blanc
- J'ai 43 pieds, c'est pratique pour voyager, je suis épris de liberté. Avec mon capitaine, je peux vous emmener au bout du monde.
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