Retour à l’île de Gran Canaria aux côtes toujours différentes. Certains endroits sont encore très beaux.
Puerto Mogan nous a plu, au pied des falaises rouges.
Mais par endroit la lisière côtière est submergée par des constructions vouées au tourisme. Là nous ne faisons que passer.
Pas « de toute beauté » !
Las Palmas, la capitale est un des plus grands ports des Canaries, c’est aussi une très grande ville.
Le cybercafé (et salle de jeux) de l’avenue centrale. C’est la voie de communication privilégiée du Captain de Steel-Band et d'Augustine pour communiquer avec tous les amis, via le net, photos, vidéos, nouvelles, et pour fixer les rendez-vous des croisières suivantes.
Indispensable, la consultation des fichiers météo et cartes satellites données par Windguru, GoogleEarth, UKnet, etc, qui permet de définir la stratégie sécuritaire du périple à venir. De-ci, de-là, un petit piratage des ordinateurs, dans les salons des grands hôtels (enfin ne diabolisons pas !)...
Les infos obtenues permettent de définir 3 solutions pour le trajet à venir :
-la route la plus directe sur la carte est face au vent et aux vagues,
-la route plus à l’Est nous rapproche rapidement des côtes marocaines,
-la route au nord en faisant escale à Madère est possible, et peu s’avérer rapide si le vent reste portant.
Le verdict est sans appel, à l’Est une tempête secoue la zone d’Agadir pour plusieurs jours, à l’Ouest vers Madère, le vent tourne et tombe, nous perdrons beaucoup de temps. La route directe va bénéficier d’un changement de direction du vent, nous passerons du près au largue : c’est notre choix.
Embarquement de 2 nouveaux équipiers, Juan et Michaël, pour effectuer la remontée vers Gibraltar via le Maroc.
Déjeuner de fête pour leur arrivée, dessert : esquimaux maison au chocolat (recette : fondre une plaque de chocolat noir dans un peu d'eau, bien battre, remplir les moules achetés chez IKEA, mettre au congélateur, c’est vraiment bien le congélo - plaques solaires !).
Ensuite, quatre jours de mer, direction nord-est vers le Maroc.
JOURNAL DE BORD
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29 avril 2007
Semaine béton Les Canaries ESPAGNE
22 avril 2007
Sous le charme Les Canaries ESPAGNE
Nous quittons Los Cristianos sur l’ile de Ténérife, et passons au nord de l’île de la Gomera.
A notre arrivée à La Palma, c'est le coup de foudre immédiat, nous laissons Steel-Band, en centre ville, à couple avec un magnifique 2 mâts pour la semaine, et sortons les vélos.
Santa Cruz la capitale nous charme.
Comme c’est agréable de sillonner les petites rues (surtout dans les descentes !), de la vieille ville, d’attacher les vélos à un réverbère et d’aller prendre à la nuit le « cortado » café au lait.
Et voilà le virus de la randonnée nous reprend, nous récidivons avec une montée sur les hauteurs de la caldeira du volcan Taburiente de La Palma (1850 m).
Nous marchons sur les sentiers de montagne, douce odeur des pins des Canaries (s’il vous plaît), dont la particularité est de reprendre en trois ans, après un incendie, le même aspect qu’avant.
L'air est pur, et sur les sommets travaillent les télescopes européens, dont le fameux Humbolt, piloté depuis l'Angleterre par satellite, pour traquer les galaxies lointaines. Nombreux sont les scientifiques qui font part de leurs recherches à la Palma (exposistions photos, commentaires, expériences).
Une anecdote : nous prenons avec le numérique, la photo de la "photo des étoiles", mode automatique, rien, photo noire, nous recommençons, toujours rien, photo toujours noire, sans doute une protection anti-piratage.
Il faudra chercher et truander les réglages de l'appareil jusqu'à ce qu'il "voit" quelque chose, et nous donne cette photo :
Cool la semaine ! puis retour à Los Christianos.
15 avril 2007
Haute montagne Les Canaries ESPAGNE
Quelqu’un que nous ne nommerons pas ici, a eu l’affront de dire que sur un bateau on ne marchait pas assez !
Au programme cette semaine : randonnée sur l’île de Tenerife.
Circuit d’échauffement de 5 heures le premier jour : au milieu des anthémis, mâââgnifique…
Puis montée magistrale au volcan Teide, 3718 m, le plus haut sommet d’Espagne (Oups !).
En bateau, le Teide se voit de loin, avec sa forme conique, et sa plaque de neige, mais à terre, il ne se laisse découvrir qu'au dernier moment.
Il faut monter en bus dans une forêt de pin, franchir un col et descendre dans l'immense caldeira.
Là, il se dresse : cône parfait.
Le site réserve aux randonneurs des itinéraires multiples dans un cadre grandiose aux couleurs minérales très diversifiées, ocres, bruns, rouges, noirs, verts de « baryte ». Le site est classé au patrimoine mondial de l’Unesco.
Bon, bon, d'accord, nous avons pris le téléphérique pour la montée ! (erreur !...)
Pour la petite histoire, nous avons suivi le sentier n°7
Surprise au sommet : température 5° (polaire+doudoune)
Altitude : 3500m (dénivellé avec Steel-Band = 3499m).
Descente à couper le souffle, au sens propre et figuré, nous le savions pourtant qu’il est plus facile en jogging de monter que de descendre !
08 avril 2007
Vacances à bord Les Canaries ESPAGNE
Nous embarquons nos passagers à Las Galletas (pointe sud-est de Ténérife), à 5km de l’aéroport international « Reina Sofia ».
Nous avons sorti les plus beaux rapalas, les poulpes rutilants, scruté l’horizon, surveillé les rassemblements de mouettes, mais voilà, on nous l’avait bien dit, en cette saison, les bancs de thons sont ailleurs !
Nos amis venus de France pour passer une semaine à bord, ont eu beau nous réconforter, en prenant les quarts de surveillance de pêche, et même le Ri-quart, voir le cocktail belge (1 quart ferry + 3 quart d’eau), accompagné du chorizo, PAS UN POISSON !!!
Tenerife, La Gomera, El Hierro, les îles de l’ouest, toutes différentes, toutes magnifiques.
Nous ne dérogerons pas à la règle de base :
On est sous le charme, on reste !
On n’est pas sous le charme, on part !
A la Gomera, rien d'insipide : les damiers vivement colorés des maisons,
et l'architecture de ses paysages volcaniques,
avec en point d'orgue ......Oups !
les "Organos" .
Libre comme l’air, nous prenons un malin plaisir à rester dans les sites privilégiés (non mentionnés sur les cartes) devant lesquels les « day-charter » passent 1h avec leur cargaison de touristes qui partent à regret. Ah rester ! Passer la nuit, profiter SEULS de ces sites remarquables, au coucher du soleil ou au petit matin !
Inoubliable « barranco de agua » (ravin de l’eau), où nous avons enfin vu les canaris, qui ont donné aux îles leur nom.
A bord, les spécialités culinaires locales : "mais comment prépare-t-on le poulpe ???"
Evidemment la première fois, la bestiole visqueuse achetée aux pêcheurs laisse perplexe !
Pour être attendri, le poulpe a déjà été battu par les pêcheurs. Il suffit simplement de le faire cuire au court bouillon.
Mais il y a un secret : à l'ébullition, il faut tremper l'animal très brièvement, le sortir de l'eau, le retremper tout aussi brièvement, recommencer ainsi trois fois de suite (???), puis le laisser cuire à feu doux une demi-heure.
Servir coupé en petits morceaux, froid en vinaigrette, délicieux.
De retour au sud de Ténérife dans le port de Los Cristianos, nos invités débarquent et reprennent l’avion, et nous laissons Steel Band au mouillage pendant 5 jours.
Je m"appelle STEEL BAND et je suis
- Un beau voilier catamaran blanc
- J'ai 43 pieds, c'est pratique pour voyager, je suis épris de liberté. Avec mon capitaine, je peux vous emmener au bout du monde.